SORTIE PHOTO - La Côte Bleue 2016

 

 La Côte Bleue 10- 2016

Sortie Côte Bleue du samedi 8 octobre 2016

Sur proposition d'Armand, nous avons réalisé une randonnée le long de la côte entre Méjean et Niolon, site propriété du conservatoire du littoral et remarquablement protégé de l'urbanisation. Une première tentative avorta pour cause de météo le 13 février. Nous étions quand même 20 partants, ce qui nous convainquit de remettre ça. Nous étions 14 cette fois-ci, plus 3  proches d'Armand. Nous nous sommes tous retrouvés au parking de Niolon avec une ponctualité remarquable. Nous nous entassons alors dans 3 voitures direction Méjean, et en laissons 2 pour permettre la navette le soir.

La balade est facile et dure en principe 2h30. Ceci si on ne s'écarte pas du sentier des douaniers, très bien aménagé. Nous avons mis largement plus, pour faire plein de belles photos, oser quelques écarts et tenter d'observer les oiseaux. Nous n'étions pas venus établir un record.

Nous partons du Méjean et son petit port, vers le Sud, pour rejoindre le cap Méjean. A l'ombre il fait un peu frais. Mais très vite, au-delà du cap, le sentier des douaniers s'oriente vers l'Ouest, le soleil nous réchauffe et nous offre vers 9 h des lumières superbes.
En fil bleu tout au long de la ballade, la voie ferrée de la Côte Rouge qui longe le trait de côte de Marseille à Martigues, ses tunnels et surtout ses magnifiques viaducs en maçonnerie.

Les pins d'Alep martyrisés par le mistral nous montrent des silhouettes recroquevillées et torturées, bien photogéniques. Très belles falaises, mini criques très découpées, dès le départ le paysage est à couper le souffle.

Seule construction sur le parcours, un ancien four à chaux. Nous arrivons en plusieurs groupes au lieu prévu pour pique-niquer. Et grâce à la tenue fluo de Michel sponsorisé par Orange, nous ne pouvions pas nous louper.

La très belle calanque de l'Erevine nous accueille donc pour le pique-nique. Bordée à l'ouest par la pointe du Moulon, elle nous cache les sites urbains et industriels, et on se croit en Corse, tant les eaux sont turquoises. En face, la toute petite île de l'Erévine évite les grosses vagues et favorise le dépôt des galets du Rhône. Certains n'ont pu résister à se baigner dans une eau très agréable pour la mi-octobre. Nous avons souhaité à Denis un excellent anniversaire, et eu la joie de trinquer avec un excellent champagne resté bien frais amené par Jo. Jo a dû marcher avec d'infinis soins pour ne pas le secouer.

La poursuite de la rando, toujours vers l'Est, nous donne les points de vue sur Marseille, sa bonne-mère (ici, les Parisiens rajouteraient : peuchère), ses ports, ses porte-containers et sur l'île du Frioul que les goélands envahisseurs (prononcer gabian) ont un peu mise à nu. Mais le plus beau, c'est ce mini fjord orienté vers l'île d'Erévine et bordé en surplomb par la presqu'île du Moulon. Ou alors, juste après, cet incroyable rocher qui pointe verticalement deux tours cylindriques, des mini Météores (en qq minutes, vous voilà transportés de la Norvège à la Grèce).


En conclusion, pas de difficulté majeure, sauf pour l'un de ceux, excellent marcheur pourtant, qui se sont un peu écartés du sentier, et qui pourra dire : "merci Canon d'avoir fait des sangles résistantes". Il a eu une riche idée de ne pas se contenter d'un compact.


Super ballade, grand bol d'air iodé, et excellente ambiance (à Arc-Images, c'est un pléonasme). Bonne idée de le faire hors saison, sans la foule ni la canicule. Pour bien observer les oiseaux, vaudrait mieux y aller en semaine et en plus petit groupe. Tout le monde rentre fourbu mais content, certains plus fourbus que d'autres, ce sont les plus méritants, mais tous très contents.


Un petit groupe de gens pressés repart dès que la navette est opérée. Mais des joyeux fêtards (j'ai les noms) sont partis vers l'Estaque, patrie des peintres et de Guédiguian, pour prendre un verre puis un autre (merci Momo et Marie) en dégustant les célèbres chichis frégi (merci Jo). Délicieux ! En terme de calories, je m'interroge sur le bilan de la journée.


Et pour finir, de votre part à tous un grand merci à Armand d'avoir proposé et piloté cette ballade, de nous avoir fait découvrir des petits recoins que lui seul connait, de nous avoir instruit sur la faune et d'avoir été très attentionné.
 

PS : il paraîtrait qu'il y a une grossière erreur dans ce CR. J'y crois pas !

Gérard Degoutte 

 

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