Sortie ARC Images - Ventabren - escaliers
Thème "rues en escaliers et escaliers dans les rues".
Jean-Hugues M. nous a proposé une sortie à Ventabren. Ce dimanche matin froid mais bien ensoleillé, nous étions 5 membres d'Arc-Images, tout surpris de voir que nous décuplions la population visible du village.
Ce charmant village est bâti sur une colline escarpée qui domine l'Arc. Ce relief explique la présence de nombreux escaliers qui grimpent d'une ruelle à l'autre. Les ruelles elles-mêmes sont souvent en escaliers, pour éviter de trop fortes pentes dangereuses pour les passants, surtout sous la pluie. Il s'agit sans surprise de rues piétonnes, pas besoin de panneaux d'interdiction ! Et en prime, la plupart des maisons arborent un escalier privé pour accéder au rez-de-chaussée, compte tenu de la présence d'une cave qui ne peut être que partiellement enterrée, le rocher n'étant jamais profond. Donc, nous étions bien au paradis des escaliers de tout type mais avec une dominante rustique. Bonne idée que d'aller photographier ces rues. Au moins, le paysage n'est pas gâché par les voitures !
Nous avions un cahier des charges très détaillé :
- maîtriser l'exposition lorsque l'éclairage est contrasté ;
- ne pas déroger au mode manuel ;
- travailler sur la profondeur de champ, sur le choix du premier plan, sur le cadrage.
Outre les escaliers, les escaliers et les escaliers, on a pu tenter de photographier une statue de la Vierge devant un soleil encore bas la dotant d'une auréole lumineuse. Certains ont immortalisé un chat fort occupé par sa pause statique et ne semblant pas se remettre de voir autant de monde. Et enfin, nous avons pu admirer le château en ruine, bien ensoleillé. Il s'agit d'un édifice du Xème siècle, qui pris plus tard le nom de la Reine Jeanne, comtesse de Provence de 1343 à 1382. Peu après la Révolution, un décret ordonna la démolition des châteaux entourés de remparts, vus comme de possibles refuges des ennemis de la République. Et le château de Ventabren fut considéré comme une carrière par les villageois...
What else ? Nothing ! Pas de bar ouvert jusqu'en avril. Pas de restaurant, ni ouvert ni fermé, faut pas rêver. Il en faudrait plus pour altérer notre bonne humeur et assombrir nos sourires. Il ne nous reste plus qu'à rentrer développer nos images et vérifier sur l'écran d'ordi si le cahier des charges a été satisfait. En tout cas, l'exercice proposé était à la fois séduisant et enrichissant.
G.D.